Si en 1955, il débute en course de côte avec une 15 SIX de série ; l’idée d’améliorer les performances de cette 15 est
déjà affichée. En effet, dés 1955 pour la Coupe René LAROQUE à Marseille, un profil aérodynamique est recherché en modifiant
le pare-brise, ce dernier devenant incliné et galbé. Cette modification étant incompatible avec le classement en série
normale, aussi quitte à passer en série spéciale, EPPENDAHL va retravailler le haut moteur de la traction, fort de sa formation
initiale de motoriste.
Son travail consiste a revoir l’admission des gaz : passages d’admission de la culasse élargis , rampe d’alimentation avec 3 carburateurs S.U. préparée par le mécanicien en chef de la concession Jaguar de Mr PEIGNAUX qui était à ce moment le référent lyonnais pour la préparation des moteurs. |
Copyright@Mapomme40
|
La sortie des gaz était peu entravée puisque l’échappement était quasiment libre avec un semblant de silencieux
sous le plancher avant droit et une sortie directe sous la porte avant droite. A ce sujet François DUFAUD, que nous
présenterons après, confirme la nécessité , à la fin des années 50, de traverser les villages en roues libres après
avoir pris un bon élan pour éviter d’attirer l’attention des gendarmes.
La réussite de ce moteur repose sur l’adéquation entre la carburation et l’allumage par un nouveau profil de l’arbre à cames et par le montage d’une magnéto VERTEX SCINTILLA permettant de monter à un régime de plus de 6000 tours/min en seconde, à plus de 120 km/h. Quant aux reprises, en sortie de virage, EPPENDAHL repassait la 1° à 60 Km/h, François DUFAUD confirme le déferlement de décibels. |
Gagner du poids tel est le leitmotiv des pilotes, ceci explique le dénuement intérieur de la voiture : suppression : des sièges
moelleux de la 15 pour des sièges de 2 CV _ des garnitures _ remplacement des vitres par du plexiglas _ abandon des pares chocs.
Les fabuleuses accélérations ainsi obtenues pour les courses de côte doivent se concilier avec la possibilité de freiner ; d’où l’utilisation de jantes à rayons pour améliorer le refroidissement des tambours lesquels sont additionnés à l’avant d’une couronne d’aluminium avec ailettes : cause d’abandon dans le Lyon Charbonnières 1958. C’est avec cette Traction Spéciale que Peterson va participer de 1956 à 1957 aux courses les plus mythiques : Lyon Charbonnières _ Mont Ventoux _ Lorraine alsace _ Rallye du Beaujolais. Sa participation en juin 1957 à Montlhéry au Prix de PARIS va lui apporter sa plus belle performance en se classant 1ére en coupe tourisme (toutes cylindrées) et grand tourisme ; |
Copyright@Mapomme40
|